Christ est ressuscité, alléluia !

Chaque année, la semaine sainte vient nous faire (re)vivre ce qui constitue le cœur de notre foi chrétienne : Jésus-Christ est mort et ressuscité pour notre salut.

 

Toute notre vie chrétienne découle de cet événement inouï, un homme est ressuscité d’entre les morts : nous y croyons et cela change tout.

 

La résurrection au cœur de notre foi

S’il fallait résumer la foi chrétienne en trois mots, je n’en vois pas d’autres que ceux-ci : Christ est ressuscité. Toute la révélation repose sur cet événement unique qui vient donner sens à tout le reste, c’est bien d’ailleurs ce que signifie saint Paul lorsqu’il proclame : « mais si le Christ n’est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi. (…) Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est votre foi » (1Co 15, 14.16-17). Ce que nous célébrons à Pâques et dont nous nous rappelons chaque dimanche et chaque fois que l’eucharistie est célébrée, c’est qu’une vie nouvelle nous est donnée par la résurrection de Jésus.

 

C’est seulement dans la foi que nous pouvons croire à la résurrection

Mais comment fonder notre foi sur un événement si mystérieux, contraire à tout ce qui semble humainement possible ? C’est un pas que nous avons à faire, librement et simplement. Personne n’a assisté à la résurrection proprement dite, mais notre foi repose sur le témoignage de l’Écriture : les narrations de la rencontre du Ressuscité et de la constatation du tombeau vide d’une part et les professions de foi, d’autre part. Elles nous montrent que cet événement historique a bien été constaté par des témoins précis, notamment Pierre et les apôtres : Jésus est bien ressuscité avec son corps, ce n’est pas la réanimation d’un cadavre mais bien le surgissement d’un mode d’être au monde totalement nouveau, au-delà du temps et de l’espace, par Lui, la vie divine nous est ouverte, à tous.

 

La résurrection, motif de notre plus grande joie

C’est bien là le cœur de notre foi et la raison de notre joie profonde, d’une joie que nul ni aucun événement ne peut nous enlever : « dans la Résurrection de Jésus, une nouvelle possibilité d’être homme a été atteinte, une possibilité qui intéresse tous les hommes et ouvre un avenir »[1]. En comprenant que nous pouvons nous laisser sauver de la mort et du péché par Jésus, la seule motivation qui nous presse alors est d’en vivre et de l’annoncer à tous ! C’est exactement ce que nous propose d’ailleurs le Pape François dans La joie de l’Évangile : relire cette exhortation nous fait entrer dans ce qu’il appelle : « le fleuve de joie issu de la rencontre avec le ressuscité ».

« La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours.»[2]

Pascaline Lano

[1] BENOÎT XVI, Jésus de Nazareth II, ed du Rocher p 278

[2] FRANÇOIS, La joie de l’Évangile, n° 1

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