Message du Père Jean-Claude – 25Mars

BONNE NOUVELLE POUR NOUS
La célébration de la solennité de l’annonciation du Seigneur en ce 25 Mars est une fête porteuse d’espérance et de joie. L’Ange apporte l’annonce à Marie qu’elle sera la mère du Sauveur. Sur le champ, Marie est toute bouleversée, elle ne comprend pas ce que signifie cette annonce. L’Ange la rassure et lui répond : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naitre sera saint, il sera appelé Fils de Dieu (…). Car rien n’est impossible à Dieu. » Et Marie de dire : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Par son oui, par son fiat, Marie donne son consentement au nom de toute l’humanité en attente du sauveur. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu. Accueillons donc, le message de l’Ange avec la même confiance et la même simplicité de cœur que Marie. Que Dieu nous comble de grâces, afin de nous faire sortir de nos différents esclavages, de nos tristesses et autres tourments et questionnements comme c’est le cas actuellement dans le contexte mondial de la pandémie du coronavirus.
« Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole »
Bonne fête, paix et espérance à toutes et à tous, au cœur du confinement des corps, qui doit nous conduire au ressourcement des cœurs.
P. J-C M’bra