Sœur Karine a prononcé ses vœux solennels au Carmel de Saint-Sever

Sœur Karine fait vœu de pauvreté, chasteté et obéissance à Dieu.

Le dimanche 22 avril, en la chapelle de l’Hermitage, sœur Karine de la communauté monastique du Carmel de Saint-Sever a prononcé ses vœux perpétuels, lors d’une célébration présidée par Mgr Jean-Claude Boulanger. En présence d’une vingtaine de prêtres, de sa communauté, de parents, mais aussi d’amis. Retour sur le parcours de cette religieuse qui s’est engagée publiquement et solennellement pour toute la durée de sa vie.

Sœur Karine est née à Gap dans le département des Hautes-Alpes. Elle a souvent déménagé au gré des nominations de son père, éducateur spécialisé. Chambéry, Dijon, puis Bourges, la préfecture du département du Cher, où elle a grandi. Sa mère, également éducatrice spécialisée, a cessé de travailler lors de la naissance de son 1er enfant : une fratrie composée uniquement de filles. Au lycée professionnel de Vierzon, elle suit une formation de technicien céramiste industriel. À 19 ans, elle entre à l’école de l’Evangile à Lourdes, qui s’adresse à des jeunes de 18 à 25 ans, qui désirent donner une année de leur vie pour suivre une formation chrétienne. « C’est très enrichissant et là, on noue des amitiés pour la vie », explique sœur Karine.

Vocation précoce
Elle reçoit le baptême à 7 ans. « Dès cet âge-là, j’ai ressenti l’amour de Dieu au plus profond de mon être. Je me sentais déjà attirée par la vocation religieuse. Sans en parler autour de moi. » Sœur Joëlle, prieure du Carmel, confirme que la vie spirituelle des enfants peut être très dense. « Mais, ils ne possèdent pas toujours les mots pour le dire. » Elle poursuit : « J’ai aussi ressenti très jeune la présence du Seigneur, mais je ne l’aurais pas formulé, à ce moment-là, en termes d’appel. »

Traumatisme de l’enfance
À la mort de son père, sœur Karine a 9 ans : le traumatisme psychologique est grand. « J’en ai voulu à Dieu. Je ne voulais plus lui parler et je refusais d’aller à la messe ». À 12-13 ans, une profonde discussion s’engage alors avec sa maman, tout à fait salutaire, puisque l’adolescente se réconcilie avec Dieu. « L’évêque de Bourges m’a également beaucoup accompagnée et aidée. On ne peut pas grandir seule », remarque-t-elle.
Quoi qu’il en soit, il faut répondre à l’appel divin. « Je suis donc entrée dans un monastère, à l’âge de 20 ans. J’y suis restée 4 ans. » Après le temps du noviciat et de la profession temporaire, et avant la profession définitive, il est toujours possible de quitter le monastère. En toute sagesse, l’Eglise recommande un temps de discernement, durant lequel la jeune sœur peut s’orienter autrement.

L’appel brûlant de Dieu
Vous sortez du monastère et après ? « Il faut prendre sa vie en main », réagit sœur Karine. Au service du diocèse de Bourges, elle anime la catéchèse auprès des personnes handicapées, puis occupe un poste d’éducatrice pour des enfants en difficultés sociales. Tout cela durant plusieurs années. « Mais, au fond de moi, je ressentais toujours l’appel de Dieu. » Alors, elle prend le temps de discerner sa vocation. Un vrai travail sur soi, qui requiert l’aide d’un accompagnateur ou d’un directeur spirituel. « Et, enfin, a jailli ce que, en réalité, je cherchais depuis longtemps : une orientation vers l’Ordre du Carmel. Le choix du Carmel de l’Hermitage s’est manifesté grâce à des rencontres. »

Pauvreté, obéissance, chasteté
C’est le 15 août 2011 que sœur Karine s’est présentée à la communauté des Carmélites de l’Hermitage. Après un stage en communauté s’ouvre alors le temps du postulat, d’une durée d’un an. Puis du noviciat, d’une durée de deux ans, qui débute par le rite de la « prise d’habit ». La jeune sœur émet, ensuite, des vœux temporaires pour 3 ans, en approfondissant sa formation spirituelle, biblique, liturgique et théologique. À la fin de cette étape, sœur Karine de la Croix-Amour a été reçue à la profession solennelle, le 22 avril dernier, en faisant « pour toujours vœu de pauvreté, chasteté et obéissance à Dieu tout puissant ».

Dès lors, sœur Karine fait définitivement partie de la famille du Carmel. Aujourd’hui, le monastère du Carmel de Saint-Sever compte 11 religieuses. La dernière fois qu’une sœur a prononcé ses vœux perpétuels, c’était en 2013. « Le Seigneur nous a toujours fait la grâce d’avoir régulièrement de nouvelles entrées », se réjouit sœur Joëlle.

J.-Y. H

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