Pentecôte. Une reprise des messes entre joie et contrainte
Pour cette messe de la célébration de la Pentecôte, pas loin de 200 fidèles ont assisté à l’office, dimanche 31 mai, dans le respect strict des mesures sanitaires et de distanciation physique.
« Enfin rassemblés, pour de nouveau former une communauté ! » se réjouit un fidèle. Pour cela, une nouvelle organisation a dû être mise en place dans le respect strict des mesures sanitaires en vigueur. « Au regard des obligations sanitaires, la reprise officielle des messes s’est donc déroulée ce dimanche de Pentecôte », explique le père François Lecrux, vicaire de la paroisse Saint-Jean du Bocage. Même si une répétition générale a eu lieu le dimanche 24 mai devant 120 fidèles.
Service d’accueil à durée indéterminée
Deux personnes à l’accueil distribuent le gel et rappellent les consignes à suivre, notamment l’obligation de porter un masque et de respecter les gestes barrières. Deux personnes à l’intérieur de l’église contrôlent les distances de sécurité et font respecter le sens de circulation. « Ce service d’accueil doit perdurer dans le temps. C’est un service à durée indéterminée », souligne le père François Lecrux. D’autre part, la communion eucharistique n’est délivrée que dans la paume de la main des fidèles. « C’est comme une carte bancaire. C’est sans contact », sourit le père François Lecrux. « Sauf que, c’est un trésor autrement plus précieux qu’un compte en banque. »
Les servantes d’assemblée sont également limitées dans leurs fonctions.« Ce sont les premières à qui est donnée la paix du Christ, qui vont la diffuser au sein de l’assemblée. Cela n’est plus permis, dans le respect des gestes barrières. »
Assemblée conviviale et fraternelle
Alors, quel est l’enjeu réel face à toutes ces contraintes ? « Au-delà du volet réglementaire, qu’il faut absolument appliquer, il y a lieu de rappeler que la messe est aussi une assemblée conviviale et fraternelle, réunie au nom du Christ. » Et le port du masque ? « Il crée un rapport différent. Beaucoup de choses passent par le regard. Par exemple, le geste de paix, qui est un regard bienveillant. » C’est dans ce sens que le philosophe Emmanuel Levinas soulignait que le regard est comme un « ruissellement de l’infini ». Il affirmait :« Les yeux d’autrui nous servent de miroir. Yeux de tendresse qui s’opposent au regard de haine. »
Le déconfinement progressif du chrétien
Le père François Lecrux explique qu’à la Pentecôte les apôtres réalisent qu’il est de leur responsabilité d’annoncer le Salut à toutes les nations, selon un plan de déconfinement progressif établi par Jésus lui-même. Ils devront être ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.« Cela doit nous éclairer dans notre façon d’évangéliser », poursuit le père François. « C’est-à-dire de nous déconfiner, comme chrétien, auprès de ceux vers qui nous sommes envoyés : la famille, les amis, les voisins, et ainsi de suite, de plus en plus loin, par cercles concentriques. »
Afin de respecter les règles imposées, une autre messe a été célébrée, en l’église Notre-Dame, à 18 h, « dont la permanence n’est pas encore assurée », souligne le père François Lecrux.
J.-Y. H (Source la Voix-Le-Bocage du 4 juin 2020)
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