Les enfants animeront la nuit de la Nativité, le 24 décembre

La messe de la nuit de la Nativité sera célébrée le lundi 24 décembre à 18 h 30, en l’église Sainte-Anne. Avec chorale, accompagnement musical et animations par les enfants.

« Le petit Jésus sera incarné par un bébé bien vivant ! » annonce Chantal Thiébault, catéchiste de la paroisse Saint-Jean du Bocage. « Le père François Lecrux, vicaire de la paroisse Saint-Jean du Bocage, lira l’évangile selon saint Luc, tandis que les enfants mimeront le récit de la nativité. »

Tout commencera avec l’évocation de l’édit de l’empereur Auguste qui ordonna le recensement de tout l’Empire romain. Ce qui obligea Joseph et Marie, laquelle était enceinte, à aller se faire recenser à Bethléem. D’où elle donnera naissance à Jésus. L’annonce de la bonne nouvelle, par un ange, à l’adresse des bergers qui passaient la nuit à garder les troupeaux sera également évoquée. Ainsi que leur empressement à découvrir le nouveau-né, couché dans une mangeoire… « Les enfants porteront ainsi le message de paix au milieu de l’assemblée réunie dans l’église Sainte-Anne. Message que délivre, au monde, l’Enfant-Jésus, Prince de la paix, comme l’appelle le prophète Isaïe. »

Isaïe sera d’ailleurs incarné par un jeune homme qui lira un passage du livre du prophète : « Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! » Puis suivra, en deuxième lecture, un passage de la lettre de saint Paul à Tite : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. »
Les chants seront interprétés par la chorale de la paroisse. Et un accompagnement musical sublimera la célébration, avec hautbois, guitare, batterie, trompette, clavier et flûte traversière.

Lumières du commerce et lumière du Christ
Le pape François a régulièrement critiqué les célébrations de Noël pendant lesquelles « les lumières du commerce jettent dans l’ombre la lumière de Dieu ». Comme si Noël était bien davantage une fête de la frénésie consumériste. « Mais, un Noël uniquement consumériste est un colosse aux pieds d’argile », estime le père François Lecrux. Cette expression « colosse aux pieds d’argile » fait référence à un passage de l’Ancien Testament évoquant le roi légendaire de Babylone, Nabuchodonosor II, qui a vu, en songe, une immense statue faite d’or, d’argent et de bronze. Mais, en réalité très fragile puisque les pieds étaient constitués d’argile… « Cette course à l’achat de biens inutiles et éphémères fait contraste avec la relation humble, gratuite, désintéressée et éternelle que Jésus instaure avec l’humanité », conclut le père François Lecrux.

J.-Y. H

Le lundi 24 décembre, à 18 h 30, messe de la nuit de la Nativité, en l’église Sainte-Anne à Vire.