Infolettre du Père Georges Vimard dimanche 9 mai

Après  la fête  de Pâques,  un questionnaire a été réalisé auprès des animateurs-trices des célébrations de la semaine sainte ; en  voici les points saillants :

1/ Un RESSENTI contradictoire : selon la place où l’on se trouve, qu’attend-t-on ? partage, recueillement, accueil chaleureux ou trop rigoureux,

2/ Une assemblée de RESSENTIS: vivante ou sans dynamisme, sensible à l’atmosphère, aux mots simples où la présence d’enfants apporte une bouffée d’air et de joie,

3/ Une assemblée au SERVICE : de laquelle il y a une équipe disponible, soudée, et dont l’implication fait grandir leur foi personnelle.

Cela a ouvert un échange sur le rôle des animateurs-trices de la liturgie  au cours de leur réunion du lundi 3 Mai, cherchant à mieux coordonner, à ajuster les tâches, le calendrier, le répertoire de chants de base, et d’autres en apprentissage dans  les mois à venir.

Le concile Vatican II rappelle que la liturgie n’est pas le fait du seul prêtre mais que tous les participants au «  Corps du Christ »  sont en quelque sorte célébrants. Parmi eux, les animateurs, lecteurs, donnant – portant la communion. C’est la «  communauté sacerdotale »  dont parle la première lettre de Pierre dans le Nouveau Testament I Pierre 2, 9  (Loin s’en faut dans les faits où les ministères ordonnés restent  réservés aux  hommes …)

Le texte conciliaire ne s’arrête pas là. Il replace la Bible au coeur de la liturgie, il pousse  encore plus loin dans le renouvellement des chants, des gestes, l’Eucharistie  allait se vivre désormais face au peuple, ce n’est plus une foule derrière son  prêtre, mais un célébrant face à sa communauté.  La réforme que le concile a lancé  n’est jamais terminée. Et toutes les célébrations allaient être revisitées: le baptême, la confirmation, le mariage, la réconciliation ;  et la liturgie des funérailles !

Avec les nécessaires distanciations sanitaires, nos  assemblées sont devenues plus passives : évitant les déplacements au micro, les processions :  des dons à l’Offertoire,  au moment de la communion, c’est une manière d’être solidaires et responsables  avec  tous ceux qui  ailleurs  font barrage à la circulation du virus

Célébrer c’est vivre ; le rite est en nous. Le rite est  une  partie intime  de nous-mêmes. Et nous en avons besoin comme de pain.

On le voit bien quand un drame secoue l’actualité ; en quelques heures, souvent, des fleurs, des mots, des photos se déposent, des  marches blanches s’improvisent silence, recueillement… pensons  cette semaine  en France à Avignon, à Mérignac, et ailleurs dans le monde.

«  Il s’agit de voir, d’entendre, de sentir, de goûter et de toucher » écrit encore Gabriel  Ringlet  dans son livre « La grâce des jours  uniques » Eloge de la célébration.

Messes en semaine: 

Une seule messe Mardi 11 Mai à 11h00, Eglise de Villers.

Solennité de l’Ascension du Seigneur:

– Mercredi 12 Mai messe à 17h30 Chapelle de Blonville

– Jeudi 13 Mai Messe à 10 h 45 Eglise de Villers.

Paroisse Saint Martin infolettre du 9 mai 2021