04
octobre

Saint François d’Assise (+1226)

Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d’abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier.

Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d’abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire : « Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ? » C’est pour lui le début d’une nouvelle existence. Rentré à Assise, « le roi de la jeunesse » se tourne vers les pauvres et les lépreux. Il a 24 ans. Dans la chapelle de Saint-Damien, il entend le grand crucifix lui dire : « Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines. » Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l’argent de son père qui l’assigne devant l’évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu’il n’a d’autre père que celui qui est aux cieux. Un matin, il entend l’évangile de l’envoi en mission des disciples. Appliquant l’évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant : « Que le Seigneur vous donne sa paix. » Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d’Evangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III. Parallèlement, Claire Favarone devient la première clarisse. Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd’hui « la Fraternité séculière ». Il envoie ses frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. A son retour, il trouve l’Ordre en grandes difficultés d’unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne, où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son coeur l’infini de l’amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son « Cantique des Cantiques » et, le 3 octobre, « nu, sur la terre nue », il accueille « notre soeur la mort corporelle ».

Quelle que soit la manière qui te semblera la meilleure de plaire au Seigneur Dieu et de suivre ses traces et sa pauvreté, adopte-la avec la bénédiction du Seigneur et ma permission.

(Saint François à frère Léon)

Dieu très haut et glorieux, viens éclairer les ténèbres de mon cœur. Donne-moi, Seigneur, la foi droite, l’espérance solide et la charité parfaite, ainsi que le sens pénétrant et la claire vue nécessaires pour accomplir ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. Amen.

(Prière devant le crucifix de saint Damien)

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