Fra Angelico magnifie la fête des lumières
Bienheureux Fra Angelico !
Ce peintre italien (vers 1400-1455), qui enveloppa la lumière d’une valeur mystique, a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1982. Il le déclara même patron des artistes, en 1984.
Guido di Pietro, dit Fra Angelico, est surnommé « Le Peintre des anges ». Le pape Jean-Paul II a souligné qu’ « en lui la foi est devenue culture, et la culture est devenue foi vécue ». La preuve avec la fresque « La présentation de Jésus au Temple », exécutée dans les années 1440, pour le couvent San Marco de Florence.
Lumière pour éclairer les nations
Célébré le 2 février, l’événement de « La présentation de Jésus au Temple » (traditionnellement fête de la Chandeleur) est relaté dans l’Évangile selon Luc (Lc 2:22s). Siméon, un homme « juste et pieux », avait été averti par le Saint Esprit « qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur ». Guidé par l’Esprit, il arriva donc au temple au moment où Marie et Joseph apportaient l’Enfant Jésus. « Il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations. »
La lumière irradie la scène
Contemplez cette scène brossée par Fra Angelico ! Dans cet environnement aussi dépouillé qu’une cellule de moine, le peintre écarte toute anecdote. Siméon soutient l’Enfant Jésus de sa main gauche, pendant que de sa main droite il l’enveloppe d’un geste protecteur. Les mains douces et accueillantes de Marie se déploient, au centre de la fresque, pour recevoir le Divin Enfant. Joseph apporte en offrande « le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes ». Au premier plan, à droite, Anne la prophétesse, âgée de 84 ans, « ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière ». Enfin, à gauche, un dominicain est agenouillé, priant avec ferveur.
Tous les regards sont tournés vers l’Enfant Jésus, tandis que la lumière irradie la scène !
Le cœur et l’âme transpercés
« Nous comprenons qu’à ce moment-là, c’est Dieu lui-même qui présente son Fils Unique aux hommes », a déclaré Benoît XVI, dans son homélie en la basilique vaticane, le mardi 2 février 2010.
Un détail : Jésus est auréolé d’un nimbe crucifère. Car après avoir béni le père et la mère de l’enfant, Siméon, sous l’inspiration de l’Esprit de prophétie, dit à Marie : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. »
Pour Benoît XVI, « à la théologie de la gloire est inséparablement liée la théologie de la croix ». Pourquoi ? Parce que : « Jésus se révèle comme le signe véritable de Dieu, en prenant sur lui, en attirant à lui l’opposition à Dieu jusqu’à l’opposition de la croix », souligne Benoît XVI.
Cette fresque bouleversante de simplicité et de dépouillement, de sobriété et d’humilité, mais aussi de ferveur, nous transperce l’âme.
J.-Y. H
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