Campagne 2019 : je donne au Denier ! Et vous ?

En ce mois de février, le diocèse de Bayeux et Lisieux lance sa campagne annuelle d’appel aux dons grâce à la collecte du Denier de l’Église. Pour la mission de l’Église, votre don est essentiel.

Même si les chiffres de l’année 2018 ne sont pas encore définitifs, le montant collecté grâce à la campagne d’appel aux dons pour le Denier de l’Église semble accuser une légère baisse par rapport aux années précédentes, sans être alarmant cela nous préoccupe.
Comme par le passé, le nombre de donateurs a encore chuté, ce qui révèle une perspective plus inquiétante pour les années à venir sans une prise de conscience de tous.
Pour nous catholiques du diocèse subvenir aux besoins financiers des prêtres et des laïcs en mission c’est donner du sens à notre engagement Chrétien, c’est croire que les valeurs de l’Évangile puissent continuer à être transmises aux générations futures.
Est-il utile de le rappeler, le Denier de l’Église sert à couvrir uniquement les traitements des prêtres de l’Association diocésaine de Bayeux et des laïcs en mission ecclésiale.
Depuis plusieurs années, une gestion rigoureuse des charges du diocèse a permis de réduire le déficit d’exploitation dans une recherche permanente de diminution des coûts. Pour autant, une constante vigilance sur les ressources nous permettra de maintenir cet équilibre fragile. Il importe donc que ce soient les chrétiens, autant ceux qui vont à la messe le dimanche, que ceux qui viennent frapper à la porte des presbytères pour demander le mariage, le baptême ou la catéchèse pour leur enfant qui se mobilisent pour nous y aider.

Tous les baptisés sont concernés
C’est un peu le sens développé à travers les tracts et les affiches de la campagne 2019 du Denier de l’Église : « Pour moi, la mission de l’Église est essentielle. Alors, je donne. Et vous ? » ; « Pour moi, l’annonce de l’Évangile est essentielle. Alors, je donne. Et vous ? » ; « Pour moi, la mission des prêtres est essentielle. Alors, je donne. Et vous ? ». Ces sont différents visages qui nous interpellent sur notre soutien à l’Église, qui que nous soyons.
Participer au Denier de l’Église, ne s’oppose pas à donner de son temps bénévolement ou à la quête du dimanche. C’est marquer notre engagement, à travers une contribution financière volontaire, pour que prêtres et laïcs continuent à porter la bonne nouvelle d’un Dieu qui aime tous les hommes. En ce sens, nous pouvons tous dire à nos enfants, à nos amis, à nos voisins pourquoi nous donnons à l’Église. Le dialogue sur les besoins financiers de notre diocèse n’est pas un sujet tabou. Bien au contraire, plus nous en parlerons, avec justesse et espérance, plus nous motiverons nos proches à la nécessité de donner.
Grâce à vous, prêtres et laïcs en mission au service du diocèse de Bayeux et Lisieux porteront encore de nombreux projets pour notre Église. Merci de votre soutien.

Alexandre Barbé

Comment donner au Denier de l’Église ?
Vous pouvez donner par chèque grâce à l’appel aux dons que vous recevrez dans votre boîte aux lettres ou aux documents que vous trouverez dans les églises. Vous pouvez aussi donner en ligne. Le plus sûr moyen afin de ne pas oublier et que cela soit plus confortable pour votre budget étant encore de donner par prélèvement automatique.

 

De quoi vit l’Église dans le Calvados ?

Outre le Denier de l’Église, il existe d’autres ressources pour un diocèse.

La quête
La quête est une ressource vitale pour votre paroisse, faisant partie de la liturgie « notre don en con . Elle sert à couvrir les différentes activités pastorales et les frais de fonctionnement comme le chauffage, l’électricité… Il est possible dans certaines paroisses de donner à travers l’application « La Quête » sur vos portables. C’est une méthode simple et moderne pour donner lorsque nous n’avons pas de monnaie sur nous.

La casuel
On appelle « casuel » la participation donnée lors d’un baptême, d’un mariage ou de funérailles. Cette contribution permet de participer aux frais généraux de la paroisse et de couvrir les frais occasionnés par l’ouverture de l’église lors de ces célébrations. Ler montant de votre participation est laissé à votre appréciation. Néanmoins, l’Église propose des repères qui tiennent compte de la réalité des coûts : 50 € pour un baptême, 180 € pour un mariage ou des obsèques. À cette occasion vous pouvez donner un peu plus qui sera affecté au Denier de l’Église (à préciser lors de votre participation), cela vous permettra pour ce supplément de recevoir un reçu fiscal déduisant de 66 % le montant donné.

Les offrandes de messes
Chaque messe est célébrée pour tous, les vivants et les morts. À la demande des fidèles, le prêtre peut célébrer à une intention particulière : confier à la prière de la communauté un défunt, un malade, un jeune couple, un nouveau baptisé… Cette intention de messe est traditionnellement accompagnée d’une offrande : il s’agit d’un acte de don personnel et de soutien matériel pour la vie des prêtres. Le montant minimum recommandé est de 17 € par intention de messe.

Les legs
L’Église est habilitée à recevoir des legs, des donations et des contrats d’assurances-vie par la voie de ses associations diocésaines qui sont totalement exonérées des droits de mutation. Léguer à l’Église catholique, c’est lui donner les moyens matériels de poursuivre sa mission d’évangélisation, d’éducation et de prière, d’assurer l’entretien, la réparation et la construction de lieux de rassemblement… L’économe diocésain est à votre disposition pour discuter avec vous du sens de cet engagement.

L’Église ne reçoit aucune subvention
Depuis la loi de 1905 dite de « séparation des Églises et de l’État », la rémunération du clergé n’est plus prise en charge par l’État : ce sont les fidèles qui l’assument intégralement. Par ailleurs, les églises qui ont été construites avant 1905 appartiennent aux communes mais la paroisse finance le fonctionnement des lieux. Les bâtiments datant d’après 1905 sont eux totalement à la charge des paroisses. Nouvelles églises, centres diocésains et paroissiaux sont financés par les dons des fidèles. La générosité des catholiques constitue bien l’unique ressource de l’Église.

 

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